Apprendre la souffrance de l'autre nous fait mal, nous voulons impérativement le soulager, l'aider à surmonter sa peine, mais parfois notre maladresse lui fait encore plus de mal.
La perte d'une autonomie, d'un conjoint, d'un enfant, d'un travail ou d'un animal de compagnie peut anéantir une personne.
Ne soyons pas dans le jugement et l'intention de banaliser ce malheur.
S'il nous en parle c'est que pour lui, à ce moment présent c'est une souffrance qui le ronge.
Parfois les mots viennent facilement, mais hélas souvent nous sommes face à un vide, ou bien confrontés à notre vécu.
C'est là que les choses se compliquent !!!
Dans cette situation notre histoire est toujours différente.
Notre vécu est ressenti d'une autre façon, avec nos filtres.
Inutile de raconter notre malheur , car nous sommes dans l'histoire et la souffrance de l'autre, pas dans la notre.
Soyons à l'écoute et entourons le de tout notre amour, demandons lui ce que nous pouvons faire pour
l' aider, ou si c'est juste une écoute qu'il désire.
Devant une personne malade ou en fin de vie, les mots sont souvent inutiles, il suffit de venir lui rendre visite avec un bon livre, de lui lire un passage, d'écouter une belle musique ensemble, de lui tenir la main et surtout de ne pas lui demander comment ça va, puisque ça ne va pas...
Osez sourire, même si celui-ci est triste..
Une présence silencieuse est un partage Divin, une communion avec l'autre, un partage de sérénité.
Ne restons pas aux pieds du lit, encore moins vers la porte, asseyons nous à ses côtés et s'il est d'accord, tenons lui la main en lui racontant l'extérieur ou en priant.
Namasté
Reiki Dio
Martine Ruol